L'origine du nom de la commune viendrait de la déformation d'un mot malgache « zavironné » signifiant « que l'on découvre de loin ». Le blason de la commune fait apparaître trois dodos blancs et deux avirons plantés dans la grève. Les premiers colons s'installent près de la ravine Sèche vers 1719, la zone est une section de Saint-Louis puis de l'Etang-Salé. La commune n'est créée que le 8 janvier 1894 en application de la loi du 11 juin 1893. Le 28 janvier 1894, la population choisit son conseil municipal composé de 21 membres. Antoine Hibon devient son premier maire en février 1894.
Le 30 mai 1839, un arrêté érigea l'Entre-Deux en section spéciale de la commune de Saint-Pierre (5e section). Auparavant, elle dépendait civilement et économiquement de Saint-Pierre, où l'on enregistrait baptêmes, mariages et décès. Un adjoint administre alors l'entité. L'Entre-Deux reçut ainsi un adjoint spécial en 1840. Ce fut alors Vital Hoarau qui, le premier, prit la direction administrative du village. Jusqu'en 1845, les habitants de l'Entre-Deux n'avaient pas encore d'église. Pour remplir leur devoir religieux ils devaient faire un long et pénible voyage jusqu'à Saint-Louis ou Saint-Pierre. Le village devint indépendant en 1882 et Corneille Hoarau en fut le premier maire.
Son nom vient d'un petit étang anciennement formé par la mer. Celui-ci n'existe plus. Il a été asséché puis reconstitué un peu plus loin (il est situé maintenant près des résidences "cité pétrole"). C'est seulement au début du xviiie siècle que les premiers colons s'installèrent à l'Étang-Salé, à Ravine Sèche plus précisément. Sur le littoral, quelques cases constituaient un petit hameau de pêcheurs dont la seule ressource terrestre était la culture des sables couverts de pastèques. À la fin du xixe siècle, le service des Eaux et Forêt plantera des milliers de filaos afin de couvrir les dunes et de retenir le sable. La naissance de la commune de l'Étang-Salé (le 8 janvier 1894) s'effectue au moment où la colonie traverse une crise sans précédent. La 1re guerre mondiale la sauve du marasme grâce à l'augmentation du cours du sucre. Mais faute d'industrie sucrière, l'Étang-Salé n'en tire qu'un bien maigre profit et la crise repart de plus belle dès 1930. Certains habitants tentent de créer de nouvelles activités et d'y implanter de petites unités industrielles. En 1921, on y installe une saline. On y produit de la chaux pour les besoins de l'industrie sucrière. Le corail est prélevé de façon anarchique dans le bassin pirogue. Ces deux activités s'arrêtent en 1948. En 1920 c'est Octave Bénard qui est élu Maire. Il le restera 42 ans. D'une population de 2 498 habitants lors de sa création, la commune de l'Étang-Salé connait une progression incontestable après la première guerre mondiale. Cependant, il lui faudra près de 60 ans pour voir sa population doubler. Depuis les années 1960, l'objectif est de faire de l'Étang-Salé-les-Bains une station balnéaire. En février 1969, le golf club de Bourbon y installe un parcours de neuf trous qui servira de pare-feu pour la forêt. Un nouveau parcours est inauguré en 1991. Dans le secteur de l'emploi, deux zones industrielles entrent en activité (zone des Dunes et zone des Sables).
L'attribution des premières concessions du Sud par le gouverneur Antoine Boucher date de fin 1727 ; bien que les réels propriétaires de ces terres résident à Saint-Paul, ils confient leur gestion à une dizaine de concessionnaires créoles, chargés d'y cultiver café, fruits et légumes : Hoarau, Rivière, Nativel, Bellon, Folio... Certains autres habitants sont des pirates rangés : Edouard Robert et Thomas Elgar, et des fils de pirates (Noël et Folio).
En 1735, 35 foyers existent à Petite-Île, étalés entre la Ravine de l'Anse et la Ravine du Pont ;
En 1816, on recense 110 habitants ;
En 1854, le petit port de Manapany est très actif et crée un circuit de transport de marchandises lourdes (sucre, coraux) depuis Grand Bois. La Petite Île compte des cultivateurs, charpentiers, menuisiers et un cordonnier de bonne réputation ;
En 1883, les premières routes en macadam relient la Petite-Île à la gare de Saint-Pierre, permettant aux carrioles de bœufs de transporter les voyageurs ;
La paroisse de la Petite-Île naît en 1857.
La commune a été créée en 1935 et les premiers maires sont le Dr Paul Arnaud puis son adjoint Antonin Folio. Le développement de la commune va alors s'axer sur l'essor agricole, notamment la production d'ail, qui fait sa notoriété dans l'île entière. En 1958, la distillerie How-Choong ouvre ses portes et la culture du vétiver dans la commune durera jusqu'à sa fermeture, en 199312.
L'électricité apparaît dans la commune en 1954, ainsi que le téléphone et la première station d'essence avec l'importateur Shell.
Fondé par Joseph Hubert, le quartier est devenu une commune à part entière en 1785. Le nom de Saint-Joseph a été donné en hommage au gouverneur Joseph Charvet, baron de Souville. Pendant longtemps, la vie de la commune s'est organisée autour de l'usine sucrière, l'usine de Grands-Bois.
1719 : concession de la plaine du Gol à Antoine Desforges-Boucher qui y fonde l'habitation du Gol.
1726 : création du quartier de Saint-Louis, baptisé ainsi en l'honneur de Louis XV.
1734 : achèvement de la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire, le plus ancien édifice cultuel conservé à La Réunion
1815 : Saint-Louis devient une commune.
1857 : épidémie de choléra.
1872 : Fin de la Construction de l'actuelle Église Saint-Louis du centre-ville
19 juin 1882 : Livraison d'une ligne de chemin de fer liant la commune à Saint-Pierre.
8 janvier 1894 : Les Avirons se séparent de Saint-Louis et deviennent une commune à part entière.
2017 : le 16 mars, signature de l'arrêté préfectoral pour la création de la nouvelle commune de La Rivière par détachement d'une portion du territoire de la commune de Saint-Louis. Toutefois, le 7 décembre, le projet est reporté : le tribunal administratif annule cet arrêté préfectoral.
La commune a été créée en 1830. Son histoire est notamment marquée par l'échouement d'un bateau britannique de transport de troupes contenant 1 262 hommes à bord en face du port de Saint Philippe en pleine nuit du 13 au 14 janvier 1897, le Warren Hastings. En raison d'une défaillance du compas magnétique peut-être provoquée par l'éruption voisine du Piton de la Fournaise, le naufrage fait deux morts, le reste de l'équipage ayant attendu le matin pour tenter de quitter l'épave. Le volcan actif du Piton de la Fournaise est en partie situé sur la commune de Saint-Philippe. Différentes éruptions ont ainsi marqué le territoire communal, notamment dans le secteur des Grandes Pentes et du Grand Brûlé.
À partir du xviiie siècle, le Sud de La Réunion est colonisé.
En 1830, le comte Gabriel Le Coat de Kerveguen s'installe dans le secteur où se sera plus tard créée la commune du Tampon et constitue un empire en s'appropriant presque toutes les concessions du sud. En 1859, alors que l'île manque de numéraire, il y introduit sa propre monnaie, deux cent vingt-sept mille kreutzers démonétisés qu'il a ramenés de l'empire d'Autriche, qu'il fait frapper d'un « K » et qui seront aussi localement nommés des kervéguens. Avec ceci, il paye la main d'œuvre indienne travaillant sur ses terres. Vingt ans plus tard, la monnaie est déclarée illégale.
À partir de 1870, l'ylang-ylang et le vétiver commencent à être distillés et Bois Joly Potier met au point l'alambic en 1887.
En juillet 1882, la région Tampon-Plaine des Cafres se sépare de Saint-Pierre et se dote d'adjoints.
En 1911, la première église du Tampon voit le jour sous l'influence du père Eugène Rognard.
Jusqu'alors une section administrative de Saint-Pierre, la commune du Tampon voit le jour le 25 juillet 1925 avec Edgar Avril comme premier maire.
En 1941, l'eau courante arrive au Tampon suivie de l'électricité en 1952.
Le sanatorium des Trois-Mares ouvre en 1960 et le lycée Roland-Garros est inauguré en août 1965.
En 1979, la commune du Tampon s'agrandit en absorbant la région du Piton de la Fournaise à proximité de la Plaine des Cafres.
La construction de la maison du Volcan débute en 1989.
Édouard Balladur, alors Premier ministre, préside l'ouverture du Campus Sud de l'université de La Réunion.
Le mot Cilaos viendrait du malgache Tsy ilaozana, qui signifie « (lieu) que l'on n'abandonne pas ». En référence à cette origine supposée, la devise de la commune est « Cilaos, on y revient toujours ».
Néanmoins, selon certains historiens, le mot Cilaos trouverait plutôt ses origines dans le nom d'un esclave malgache nommé Tsilaos, qui se serait réfugié dans ce cirque. C'est d'ailleurs par ces esclaves « marrons » (ou « noirs marrons ») en fuite que Cilaos fut d'abord peuplé au xviiie siècle. Évadés de chez leurs maîtres, les marrons profitèrent de la difficulté d'accès du site pour y vivre en toute liberté et en pleine nature.
Certains de ces esclaves s'étaient installés à l'Îlet à cordes, qui devrait son nom au fait que les esclaves marrons qui s'y cachaient ne pouvaient accéder à ce plateau que par des cordes jetées depuis le haut des remparts. Se croyant en sécurité, ils furent très vite pris en chasse par des chasseurs de marrons armés et organisés. Dans leur fuite, beaucoup de marrons furent tués. Parmi ces chasseurs figurait Mussard (l'un des plus connus à La Réunion), qui fit en octobre 1751 une incursion à Îlet à cordes, où il découvrit deux camps d'esclaves en fuite. Des traces du marronnage subsistent notamment dans la forêt de Tapcal, où des expéditions récentes ont mis au jour des ossements. La Vallée secrète fait l'objet de fouilles archéologiques.
Après l'histoire tragique de ces premiers habitants marrons, qui furent certainement aussi les premiers à tracer ces "sentiers de chèvres" qui escaladent la plupart des montagnes abruptes du cirque, Cilaos resta un moment inhabité. C'est à 1850 que remonte officiellement son premier peuplement. Mais dès 1835 arrivèrent les Petits Blancs, pauvres et sans terres. Ces colons développèrent une agriculture vivrière d'autosubsistance (lentilles, maïs, vin, petits pois, haricots, agrumes, élevage...). Les premières familles s'installent alors au Bras de Saint-Paul et d'autres sur Ilet à Cordes. Certaines installations remontent à la quatrième génération mais il semble que les premiers propriétaires, arrivés au début du xxe siècle, étaient les Gonthier et les Picard.
En 1866, la population atteint 960 habitants. Au début du xxe siècle, Cilaos comptait 2 500 habitants. Elle atteignait au recensement de 1982 le nombre de 5 629 habitants.
Le 15 mars 1965, Cilaos est érigé en commune et devient administrativement indépendante de la commune de Saint-Louis dont elle était une ancienne section. Elle est la commune la plus récente de La Réunion. Irénée Accot en devient le premier maire.
1854 : début des travaux de construction du port.
19 juin 1882 : livraison d'une ligne de chemin de fer liant la commune à Saint-Louis.
La même année : livraison du port après presque 30 ans de travaux.
1965 : la ville devient sous-préfecture.